Au-delà du manque, la plus grande douleur dans mon parcours de femme sans enfant, c’est ce mélange de vide et de solitude ressenti : vide dans mon corps, vide autour de moi, vide après chaque fête de famille, vide des réponses aux questions que je me pose sur le lien, la transmission…
Après plus de 20 ans à essayer de combler ce vide par tous les moyens, j’ai enfin compris que la solution ne se trouve pas à l’extérieur mais à l’intérieur, en changeant mon regard sur moi-même, sur ma vie et en arrêtant de lutter contre cette douleur. Car vivre avec cette douleur permanente et obsédante, c’est passer à côté de ma vie, celle qui bat, celle qui vibre, celle qui sourit, celle qui aime.
Avec beaucoup d’aide extérieure, j’ai donc appris petit à petit à « mieux » vivre avec cette douleur, en réalisant ce qu’elle m’apporte depuis toutes ces années plutôt qu’en me focalisant sur ce qu’elle m’inflige. J'ai réussi peu à peu à identifier des soutiens, des appuis, des éclairages qui m’aident au quotidien et plus particulièrement dans les moments douloureux.
J’ai ainsi établi, en toute conscience, une liste de mantras lucides, honnêtes et bienveillants, pour m’aider chaque jour à avancer et commencer à apprécier ma vie de femme sans enfant, même s'il n'y a pas une journée qui passe sans la présence de cette douleur...
N’ESSAIE PAS DE COMBLER CE VIDE
La sensation de vide diminuera peut-être au fur et à mesure que grandira l’amour pour la femme (sans enfant) que tu es.
ACCEPTE LA DOULEUR
Au lieu de lutter contre elle. Accepte que de temps en temps, elle te submerge, elle te pénètre, elle te traverse, elle t'en apprend chaque fois un peu plus sur toi, puis elle s’éloigne et la vie reprend, douce et lumineuse.
ANTICIPE LES MOMENTS DOULOUREUX
En prévoyant une activité qui te fait du bien ou en t'accordant toute la bienveillance dont tu as besoin pendant les périodes de l’année où c’est plus difficile : les fêtes de famille, Noël, la fête des mères, les vacances d’été, la rentrée des classes, l’orientation des plus grands, la naissance des bébés autour de toi, les anniversaires des enfants proches…
NE CACHE PLUS TA DOULEUR
Tu n’as pas à en avoir honte. Quand c’est vraiment difficile, exprime-la sincèrement à tes proches en leur demandant juste s'ils veulent bien t'écouter, car c'est la seule chose dont tu as besoin.
IDENTIFIE DES APPUIS INDEFECTIBLES
Des appuis présents quoi qu’il arrive, dans n’importe quelles circonstances, indépendamment des gens qui t’entourent. Personnellement j’ai pu identifier le jardinage, la nature, le yoga, la méditation, la musique et l’écriture, puissants appuis dans les moments douloureux.
NE CULPABILISE PAS DE PRENDRE SOIN DE TOI
C’est grâce à l’écoute bienveillante envers toi-même que tu apprends à te connaître, à savoir ce qui te nourrit et comment tu peux transformer l'amour qui te remplit.
En apprenant à être une bonne mère envers toi-même, tu nourris ton cœur et ton âme, et petit à petit, tu deviendras mère à ta manière. Il y a mille et une façon d'être une bonne mère.
TU ES UNE FEMME DANS TOUTE SA SINGULARITE
Tu n’es pas qu’une femme sans enfant et tu n’as pas moins de valeur parce que tu n’as pas d’enfant.
Un jour, face au sentiment de dévalorisation que j’avais par rapport à mes amies mamans, une thérapeute m’a dit ceci :
« Si le fait d’être mère signifiait automatiquement être quelqu’un de bien, je serais au chômage ».
IL N’Y A PAS DE VIE IDEALE
Ta vie sans enfant n’est pas idéale, la vie de parent non plus… essaie de ne plus comparer ces vies car elles ne sont pas comparables.
REMERCIE LA VIE
« La gratitude, c’est de la vitamine qu’on se donne à soi et aux autres » Thomas d’Ansembourg
Observe quotidiennement tout ce qui va bien dans ta vie, savoure-la et remercie-la : ta santé, ta qualité de vie, ta vie de couple, le temps dont tu bénéficies pour tes proches et pour pratiquer des activités qui te nourrissent.
LA DOULEUR T’A CONSTRUITE
La personne que tu es aujourd’hui s’est construite grâce à cette douleur. Les rencontres, les expériences, les actions que tu mènes sont en grande partie le fruit de cette douleur. Il est peut-être là, le sens de ta vie…
Cette liste est personnelle et ne supprime pas la douleur. Elle agit comme soutien.
À chacun de trouver ses mantras. Chaque chemin est unique, chaque histoire et chaque douleur également.
Cependant, la vie bat en chacun de nous, elle nous aide à avancer, malgré tout, petit à petit. Si elle nous malmène parfois, la vie nous offre aussi de vrais cadeaux, quotidiennement, pour peu qu’on sache ouvrir les yeux…
Namasté
Après plus de 20 ans à essayer de combler ce vide par tous les moyens, j’ai enfin compris que la solution ne se trouve pas à l’extérieur mais à l’intérieur, en changeant mon regard sur moi-même, sur ma vie et en arrêtant de lutter contre cette douleur. Car vivre avec cette douleur permanente et obsédante, c’est passer à côté de ma vie, celle qui bat, celle qui vibre, celle qui sourit, celle qui aime.
Avec beaucoup d’aide extérieure, j’ai donc appris petit à petit à « mieux » vivre avec cette douleur, en réalisant ce qu’elle m’apporte depuis toutes ces années plutôt qu’en me focalisant sur ce qu’elle m’inflige. J'ai réussi peu à peu à identifier des soutiens, des appuis, des éclairages qui m’aident au quotidien et plus particulièrement dans les moments douloureux.
J’ai ainsi établi, en toute conscience, une liste de mantras lucides, honnêtes et bienveillants, pour m’aider chaque jour à avancer et commencer à apprécier ma vie de femme sans enfant, même s'il n'y a pas une journée qui passe sans la présence de cette douleur...
N’ESSAIE PAS DE COMBLER CE VIDE
La sensation de vide diminuera peut-être au fur et à mesure que grandira l’amour pour la femme (sans enfant) que tu es.
ACCEPTE LA DOULEUR
Au lieu de lutter contre elle. Accepte que de temps en temps, elle te submerge, elle te pénètre, elle te traverse, elle t'en apprend chaque fois un peu plus sur toi, puis elle s’éloigne et la vie reprend, douce et lumineuse.
ANTICIPE LES MOMENTS DOULOUREUX
En prévoyant une activité qui te fait du bien ou en t'accordant toute la bienveillance dont tu as besoin pendant les périodes de l’année où c’est plus difficile : les fêtes de famille, Noël, la fête des mères, les vacances d’été, la rentrée des classes, l’orientation des plus grands, la naissance des bébés autour de toi, les anniversaires des enfants proches…
NE CACHE PLUS TA DOULEUR
Tu n’as pas à en avoir honte. Quand c’est vraiment difficile, exprime-la sincèrement à tes proches en leur demandant juste s'ils veulent bien t'écouter, car c'est la seule chose dont tu as besoin.
IDENTIFIE DES APPUIS INDEFECTIBLES
Des appuis présents quoi qu’il arrive, dans n’importe quelles circonstances, indépendamment des gens qui t’entourent. Personnellement j’ai pu identifier le jardinage, la nature, le yoga, la méditation, la musique et l’écriture, puissants appuis dans les moments douloureux.
NE CULPABILISE PAS DE PRENDRE SOIN DE TOI
C’est grâce à l’écoute bienveillante envers toi-même que tu apprends à te connaître, à savoir ce qui te nourrit et comment tu peux transformer l'amour qui te remplit.
En apprenant à être une bonne mère envers toi-même, tu nourris ton cœur et ton âme, et petit à petit, tu deviendras mère à ta manière. Il y a mille et une façon d'être une bonne mère.
TU ES UNE FEMME DANS TOUTE SA SINGULARITE
Tu n’es pas qu’une femme sans enfant et tu n’as pas moins de valeur parce que tu n’as pas d’enfant.
Un jour, face au sentiment de dévalorisation que j’avais par rapport à mes amies mamans, une thérapeute m’a dit ceci :
« Si le fait d’être mère signifiait automatiquement être quelqu’un de bien, je serais au chômage ».
IL N’Y A PAS DE VIE IDEALE
Ta vie sans enfant n’est pas idéale, la vie de parent non plus… essaie de ne plus comparer ces vies car elles ne sont pas comparables.
REMERCIE LA VIE
« La gratitude, c’est de la vitamine qu’on se donne à soi et aux autres » Thomas d’Ansembourg
Observe quotidiennement tout ce qui va bien dans ta vie, savoure-la et remercie-la : ta santé, ta qualité de vie, ta vie de couple, le temps dont tu bénéficies pour tes proches et pour pratiquer des activités qui te nourrissent.
LA DOULEUR T’A CONSTRUITE
La personne que tu es aujourd’hui s’est construite grâce à cette douleur. Les rencontres, les expériences, les actions que tu mènes sont en grande partie le fruit de cette douleur. Il est peut-être là, le sens de ta vie…
Cette liste est personnelle et ne supprime pas la douleur. Elle agit comme soutien.
À chacun de trouver ses mantras. Chaque chemin est unique, chaque histoire et chaque douleur également.
Cependant, la vie bat en chacun de nous, elle nous aide à avancer, malgré tout, petit à petit. Si elle nous malmène parfois, la vie nous offre aussi de vrais cadeaux, quotidiennement, pour peu qu’on sache ouvrir les yeux…
Namasté
Photo utilisée sous Creative Commons de Evim@ge